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RECHERCHE

Onco-hématologie

L’onco-hématologie

L’oncologie

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), en 2015, 8,8 millions de personnes sont décédées des suites d’un cancer dans le monde, soit près d’un décès sur 6 [1]. Depuis plus de 50 ans, Janssen est un véritable pionnier en cancérologie. Ces dernières années, des progrès significatifs ont été réalisés dans la prise en charge de cancers fréquents comme le cancer du sein, de l’ovaire, de la prostate et de la vessie, mais aussi plus rares comme le Myélome Multiple, le Leucémie Lymphoïde Chronique, le Lymphome à Cellules du Manteau et la Maladie de Waldenström. 

Le code génétique

Au cours de la vie cellulaire, l’ADN doit être copié fidèlement et transmis correctement aux cellules. Si une lésion se produit, elle doit être promptement réparée pour ne pas compromettre l’expression et la transmission de notre capital génétique. Dans le cas contraire, la cellule peut déclencher un processus cancéreux. Une de ses caractéristiques est en effet la prolifération rapide de cellules cancéreuses qui peuvent essaimer dans d'autres organes, formant ce qu'on appelle des métastases.

Le saviez-vous ?

Janssen met à la disposition des patients une gamme de médicaments spécifiques, ainsi qu’un site web dédié à différentes pathologies dans le domaine de l'oncologie :

Ensemble Face au Cancer (EFAC) -  https://www.ensemblefaceaucancer.fr/

Une recherche innovante dans le domaine des cancers du sang

Les cancers du sang ou hémopathies malignes représentent une prévalence globale d’environ 193 000 personnes, avec 35 000 nouveaux cas chaque année en France. Cependant, chacune des hémopathies malignes ont une incidence bien moindre, ce qui les apparente à des maladies rares [6].

L’enjeu de la prise en charge des patients est donc de parvenir à trouver des traitements adaptés aux spécificités de maladies sévères affectant un petit nombre de patients.  

La Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC)

La LLC touche principalement les adultes et est la plus fréquente des leucémies [2].

La Leucémie Lymphoïde Chronique (LLC) est un cancer du sang à prolifération lente qui résulte d’un dysfonctionnement des lymphocytes B. Les lymphocytes B malins mis en cause dans la LLC se caractérisent par le dysfonctionnement de leur voie de signalisation cellulaire qui contrôle leur prolifération, leur adhésion, leur migration et leur survie.

Comme toutes les cellules, les lymphocytes B ont normalement une durée de vie limitée ; lorsqu’ils meurent, ils sont remplacés par de nouvelles cellules, la production des lymphocytes étant continue. Mais les lymphocytes B malins survivent, prolifèrent anormalement vite dans le sang et migrent vers l’environnement protecteur du système lymphatique, par exemple la moelle osseuse, les ganglions, la rate où ils ne cesseront plus de proliférer.

Incidence et pronostic de la LLC

En France, on dénombrait 4 674 nouveaux patients atteints de LLC en 2018. Les patients atteints de LLC sont en moyenne âgés de 72 ans lors du diagnostic. La LLC peut toutefois toucher des sujets jeunes mais dans une moindre mesure. La LLC est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes (2770 nouveaux cas chez les hommes en 2018 contre 1904 chez les femmes cette même année [3]).

Le Lymphome à Cellules du Manteau (LCM)

Le Lymphome à Cellules du Manteau est un cancer du sang rare qui affecte le système lymphatique. Il résulte de la transformation maligne d’un lymphocyte B sur le bord externe du follicule d’un ganglion lymphatique, une zone dite du « manteau ».

Observées au microscope, les cellules du LCM ressemblent souvent à celles d’un lymphome à évolution lente (indolent). La maladie a tendance à se développer rapidement. Le plus souvent, les lymphocytes B malins apparaissent d’abord dans les ganglions lymphatiques puis ils se propagent vers d’autres parties du système lymphatique où ils s’accumulent en grand nombre : on les retrouve ainsi dans la moelle osseuse, le foie, la rate ou les intestins.

Incidence et pronostic du LCM

L’incidence du LCM est estimée à 887 personnes en 2018 [4]. Les patients touchés par une LCM sont en moyenne âgés de 70 ans pour les hommes et 73 ans pour les femmes lors du diagnostic, avec des âges extrêmes pouvant aller de 35 à 90 ans, et une nette prédominance masculine (673 nouveaux cas en 2018 chez les hommes contre 214 nouveaux cas chez les femmes cette même année [4]).

Le Myélome Multiple (MM)

Le Myélome Multiple est une maladie de la moelle osseuse caractérisée par la multiplication dans la moelle osseuse d’un plasmocyte anormal. Le rôle des plasmocytes est de produire les anticorps (protéines appelées aussi immunoglobulines) dont l’organisme a besoin pour se défendre contre les infections. Il arrive qu’une de ces cellules devienne maligne et se multiplie à l’identique en très grand nombre ; on dit alors qu’elle forme un clone de plasmocytes malins, tous identiques. Toutes ces cellules produisent alors le même anticorps, désigné sous le terme de protéine ou immunoglobuline monoclonale. Les plasmocytes anormaux envahissent la moelle osseuse aux dépens des autres cellules sanguines.

Incidence et pronostic du MM

On dénombrait 5 442 nouveaux patients en France en 2018 dans le MM [5]. Une incidence qui s'accroît avec l'âge : le diagnostic de la maladie étant établi en moyenne à 70 ans chez les hommes et 74 ans chez les femmes [5].

Le cancer de la prostate

Organe masculin, la prostate est une glande de l’appareil génital située dans le petit bassin, sous la vessie et en avant du rectum.

Dans le cas d’un cancer de la prostate, les cellules de cette glande subissent un dérèglement et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. Ces cellules peuvent proliférer localement et, parfois elles peuvent migrer dans les régions avoisinantes. C’est ce que l’on appelle des métastases.

Incidence et pronostic du cancer de la prostate

En 2015, un total de 50 430 nouveaux patients atteints d’un cancer de la prostate a été identifié. Cette pathologie touche les sujets âgés avec un âge au moment du diagnostic de 68 ans en moyenne. Sur cette même période, 8512 décès ont été estimés en France [7]. Le cancer de la prostate est la tumeur solide la plus fréquente chez l’homme et représente un véritable enjeu de santé publique dans notre pays. [7].

Les facteurs de risques avérés de cancer de la prostate sont basés sur l’âge, l’origine ethnique et les antécédents familiaux. A noter que les facteurs environnementaux tels que perturbateurs endocriniens sont considérés comme des éléments de risque potentiel [7].

Le cancer de la vessie

La vessie est l'organe du système urinaire dont la fonction est de recevoir l'urine terminale produite par les reins puis de la conserver avant son évacuation au cours de la miction. Le cancer de la vessie est une maladie des cellules de la paroi interne de la vessie. Il se développe à partir d’une cellule normale qui se transforme, puis se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une tumeur. Une tumeur de la vessie apparaît presque toujours dans la muqueuse de la paroi vésicale. En fonction de son mode de croissance, le cancer va continuer à se développer en surface ou en profondeur dans cette paroi vésicale.

Incidence et pronostic du cancer de la vessie

En 2018, 13 074 nouvelles personnes ont été diagnostiquées avec cette pathologie en France [8]. Ce cancer touche essentiellement des sujets âgés (73 ans chez les hommes et 78 ans chez les femmes en moyenne, au moment du diagnostic), avec une nette prédominance masculine (81% des nouveaux cas sont masculins) [8].

Dans les pays occidentaux, le tabagisme actif et considéré comme principal facteur de risque suivi par les expositions environnementales et comportements nutritionnels [8].

Références :

  1. OMS : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cancer Dernier accès le 8 juillet 2019
  2. https://curie.fr/dossier-pedagogique/cancers-du-sang-les-leucemies Dernier accès le 18 juillet 2019
  3. INCa: Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2018. Page 30-31-35 Dernier accès le 15 juillet 2019
  4. INCa: Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2018. Page 51-52-54 Dernier accès le 15 juillet 2019
  5. INCa: Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2018. Page 60-65 Dernier accès le 15 juillet 2019
  6. INCa : Les cancers en France en 2015 : l’essentiel des faits et chiffres en 2015. Page 26-27 Dernier accès le 16 juillet 2019
  7. INVS - Estimations nationales de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine entre 1990 et 2018. Page 255-261. Dernier accès le 8 juillet 2019
  8. INCa: Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2018. Page 296-302 Dernier accès le 15 juillet 2019